Menu
Rechercher
Accueil > Thèses, Stages, Formation et Enseignement > Propositions de thèses antérieures > Propositions de thèses 2014 > Des CCD à l’Energie Noire : étude des senseurs de LSST & analyse des données SNLS-5 ans
Des CCD à l’Energie Noire : étude des senseurs de LSST & analyse des données SNLS-5 ans
Equipe thématique « Matière Noire et Energie Noire » ; expériences : LSST, DES
Directeur de thèse : Pierre Antilogus
tél : 01 44 27 41 54
e-mail : pierre.antilogus lpnhe.in2p3.fr
Co-encadrant de thèse : Nicolas Regnault
tél : 01 44 27 73 29
e-mail : nicolas.regnault lpnhe.in2p3.fr
Titre : Des CCD à l’Energie Noire : étude des senseurs de LSST & analyse des données SNLS-5 ans
Les supernovae de type Ia (SNe Ia) sont au cœur des mesures de cosmologie observationnelle ayant mis en évidence l’expansion accélérée de l’univers. Elles ont abouti à l’introduction du concept d’Energie Noire. Le groupe de cosmologie du LPNHE participe à ces études dans plusieurs projets clefs : SNfactory pour des SN Ia à faible décalage vers le rouge (z$
La caractérisation de l’énergie noire, via la mesure de son équation d’état (p = w ρ) est un défi majeur. Elle requiert l’utilisation de plusieurs sondes cosmologiques complémentaires (supernovae de type Ia (SNe Ia), weak-lensing, pic acoustique des baryons, comptages d’amas).
À ce jour, la sonde la plus sensible est la mesure de l’histoire de l’expansion cosmique à l’aide de supernovae de type Ia. Les surveys de seconde génération ont permis à ce jour une détermination de w avec une précision de l’ordre de 6%. Ces mesures, les plus précises à l’heure actuelle, ne permettent cependant pas encore de discriminer entre les différents modèles d’énergie noire proposés.
Le but des surveys de troisième génération est de réduire d’un facteur 2, l’incertitude sur w, via une approche multisondes. Les supernovae jouant un rôle crucial dans la mesure, il est prévu de porter les échantillons de SN bien mesurées à plusieurs milliers. Cela comporte un certain nombre de défis inédits. En particulier, il sera a priori impossible d’identifier spectroscopiquement la totalité des supernovae découvertes. Il est donc nécessaire de développer des stratégie d’identification à l’aide des seules données photométriques. Par ailleurs, la mesure des flux des supernovae, en particulier leur calibration photométrique doit être réalisée avec un soin extrême.
La thèse proposée porte sur la photométrie de précision et son application à la mesure de l’énergie noire avec des SNe Ia. Elle comporte un volet instrumentation, dans le cadre de LSST, et ainsi qu’un volet d’analyse, portant sur les données de SNLS. L’analyse portera sur l’identification des supernovae de type Ia à l’aide des seules données photométriques. Il s’agit d’un des ingrédients fondamentaux des futures analyses. Nous proposons de développer une technique d’identification fondée sur l’utilisation d’un modèle empirique de SNe Ia et de l’entrainer sur les données du survey SNLS. À moyen terme, cet effort pourra se prolonger au sein de la collaboration Dark Energy Survey que le groupe du LPNHE envisage de rejoindre.
Par ailleurs le groupe du LPNHE contribue à la R&D sur les CCD et leur lecture pour le très grand plan focal de LSST (3 10^9 pixels). De la compréhension fine du comportement et des performances de ces capteurs dépend le succès des futures études de cosmologie dans LSST. Ainsi la thèse proposée s’attachera également à développer des techniques de correction instrumentale et d’analyse de l’Energie noire tenant compte dans le détail des propriétés des capteurs de LSST et ce à travers deux approches :
- D’une part en participant aux études associées aux CCD de LSST que ce soit sur banc de caractérisation que dans les analyses de cosmologie. Le groupe a ainsi mis en évidence une dépendance de la forme reconstruite des objets en fonction du flux collecté. Une étude fine de cet effet est à faire, ainsi que de son impact sur la science.
- D’autre part en utilisant les données de SNLS/DES pour évaluer/tester dès à présent sur des données réelles, l’impact sur la science du comportement des CCD. On se propose d’étudier de façon détaillée l’origine de certains effets observés et de proposer des méthodes de correction, en tenant compte des propriétés des CCD. Par exemple on étudiera la limitation observée dans SNLS de la précision astrométrique en tenant compte de la dispersion de la surface de collecte des pixels du plan focal.
Le travail de thèse proposé concerne donc un travail de fond afin de développer des techniques pour les analyses de cosmologie et plus particulièrement de l’énergie noire dans le cadre des très grands relevés optiques à venir en s’appuyant sur les données et les connaissances les plus récentes.
Lieu de travail : LPNHE - Paris
Documentation :
- http://lpnhe.in2p3.fr/
- http://www.lsst.org/lsst
- http://www.darkenergysurvey.org/
- http://supernovae.in2p3.fr/
Contact :
- Pierre Antilogus, 01 44 27 41 54 ou pierre.antilogus lpnhe.in2p3.fr
- Nicolas Regnault, 01 44 27 73 29 ou nicolas.regnault lpnhe.in2p3.fr
Ecole doctorale de rattachement :
Ecole doctorale Sciences de la Terre et de l’Environnement et Physique
de l’Univers
Lien sur les offres de thèse et candidature :
http://ed109.ipgp.fr/index.php/Offres_de_th%C3%A8se
Dans la même rubrique :
- Etude du spectre en énergie des rayons cosmiques du “deuxième genou” à la “cheville” avec l’Observatoire Pierre Auger
- Oscillations de neutrinos : prédiction précise des flux de neutrinos à l’aide des données de hadroproduction. Application à T2K et aux expériences de la génération suivante
- Calibration des jets, mesure de sections efficaces et tests du Modèle Standard dans l’expérience ATLAS
- Etude prototypique d’un réseau géant dédié à la détection de neutrinos cosmiques
- A la recherche des photons cosmogéniques
- Rayons cosmiques d’ultra haute énergie et origine de la « cheville » : Que nous disent les anisotropies à grandes échelles.
- Etude des fonds diffus galactiques et extragalactiques avec l’expérience HESS et le satellite Fermi et recherche de la matière noire dans l’Univers.
- Amélioration de la mesure de l’énergie et du temps des électrons et photons dans ATLAS et recherche de matière noire dans les canaux Higgs en deux photons ou/et Higgs en Z-photon.
- Caractérisation de l’énergie noire avec des Supernovae de type Ia
- Recherche de nouvelle physique au LHC avec photons reconstruits dans l’expérience ATLAS
- Observation de la désintégration du Boson de Higgs en paires de quarks b et mesure des couplages aux quarks Top et Bottom avec l’expérience ATLAS au run 2 du LHC.
- Etude des propriétés du boson de Higgs : détermination de son nombre quantique de charge-parité CP
- Mesure des oscillations acoustiques de baryons dans la forêt Lyman-alpha des spectres de quasars du relevé SDSS-IV/eBOSS.