Partenaires

CNRS
IN2P3
Sorbonne Universite
Universite de Paris
Initiative Physique des Infinis
UPMC


Rechercher

Sur ce site


Accueil > Thèses, Stages, Formation et Enseignement > Propositions de thèses antérieures > Propositions de thèses 2010 > Propriétés physiques des Supernovae de Type Ia et applications cosmologiques

Propriétés physiques des Supernovae de Type Ia et applications cosmologiques

Responsable : Christophe Balland

tél : 01 44 27 63 18

e-mail : christophe.balland lpnhe.in2p3.fr

La comparaison des flux observés de supernovae de type Ia (SNe Ia) à bas (z<0.1) et haut (z<=1) décalage vers le rouge constitue un puissant test cosmologique pour contraindre l’équation d’état de l’univers à travers le paramètre w. Combiné à d’autres contraintes, ce test a permis, il y a une dizaine d’années, de montrer que l’expansion de l’Univers est accélérée. Aujourd’hui, les grands relevés au sol utilisant des télescopes de la classe des 4m pour la détection et de la classe des 8/10m pour le suivi spectroscopique comme le Supernovae Legacy Survey (SNLS), sont en voie d’achèvement et le nombre de SNeIa utiles à grand redshift avoisine le millier. Les incertitudes statistiques et systématiques sur la détermination de w sont maintenant comparables. A l’heure où l’on prépare les grands relevés de l’avenir qui auront lieu au sol ou dans l’espace, il apparaît crucial de mieux comprendre les propriétés physiques des SNeIa, notamment celles utilisées pour les intercalibrer (corrélations « brighter-slower » et brighter-bluer"). Le but de cette thèse est de synthétiser, puis de développer, nos connaissances de ces propriétés en utilisant pour la première fois de façon combinée de multiples observations photométriques et spectroscopiques, dont celles de SNLS et de Supernova Factory (SNF) et des modèles. La thèse débutera par une recherche bibliographique exhaustive afin de faire l’état des lieux de nos connaissances du lien entre les propriétés des SNe Ia et du milieu dans lequel elles explosent. Par exemple, on cherchera l’existence de corrélations entre indicateurs spectraux du milieu et couleur et/ou forme de la courbe de lumière des SNe Ia. Dans un deuxième temps, l’étudiant tentera de mieux comprendre, à l’aide d’observations et des modèles cités plus haut, l’origine des corrélations utilisées pour intercalibrer ces évènements et les utiliser pour mesurer les paramètres régissant l’expansion de l’Univers.

Collaboration : SNLS, SNF

Lieu de travail : LPNHE - Paris

Contact : Christophe Balland, 01 44 27 63 18 ou christophe.balland lpnhe.in2p3.fr

Facebook
Enregistrer au format PDF