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Thèses, Stages, Formation et Enseignement

par Julien Guy, Sophie Trincaz - 20 septembre 2021

Introduction

L’enseignement et la formation par la recherche jouent un rôle très important au LPNHE. En effet, bien implanté sur le campus Pierre-et-Marie-Curie et ayant la moitié de ses physiciens permanents enseignant-chercheurs de Sorbonne Université (SU) et Paris Diderot (UPD), le laboratoire s’investit pleinement dans ces missions.

En ce qui concerne l’enseignement universitaire, les enseignants chercheurs du laboratoire enseignent en majorité la Physique, des principes de la mécanique aux domaines de recherche les plus récents. Mais l’enseignement au sens large, c’est-à-dire la diffusion du savoir acquis au travers de la recherche, dépasse largement ce cadre.
En effet, les domaines de recherche du laboratoire (Physique des particules, Astroparticules et Cosmologie) et tous les aspects de la recherche qui leur sont liés (Instrumentation, Analyse et traitement des données, Électronique, Informatique), sont des domaines où les membres du LPNHE se doivent de transmettre leur savoir et leur savoir-faire.

En ce qui concerne la formation par la recherche, le laboratoire accueille une dizaine de nouveaux doctorants et une cinquantaine de stagiaire chaque année. Selon leur niveau, ceux-ci mettent à profit leur séjour au sein des équipes d’accueil pour simplement découvrir le milieu de la recherche, voire aborder plus sérieusement les thèmes de physique développés au laboratoire, ou encore, pour les étudiants de Master ou de Doctorat, réaliser un véritable travail de recherche. Dans tous les cas, ils apprennent des techniques expérimentales d’analyses et de traitement informatique des données.

Voir aussi les pages suivantes :

L’enseignement supérieur

La double tutelle universitaire du LPNHE se manifeste par le fait que plus de la moitié des chercheurs permanents du laboratoire est constituée d’enseignants-chercheurs (EC), principalement de Sorbonne Université et de Paris-Diderot. Depuis 2007, le nombre total d’EC est stabilisé autour de 25 personnes.

Aux EC titulaires s’ajoute une vingtaine de doctorants, moniteurs ou Attachés Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER). Des chercheurs et des ingénieurs CNRS participent aussi, à un titre ou à un autre, à des enseignements : à l’Université, dans des grandes écoles, des écoles thématiques de l’IN2P3 ou des écoles d’été.

L’enseignement occupe donc une place importante au LPNHE. Les enseignants-chercheurs du laboratoire en sont l’armature. Ils enseignent la Physique, des principes de la mécanique aux domaines de recherche les plus récents dans lesquels ils ont une expertise reconnue. Ces domaines recouvrent la physique des particules et des astroparticules, la cosmologie, l’instrumentation, l’analyse et le traitement de données, ainsi que l’électronique et l’informatique.

Ces thématiques sont principalement enseignées en Master. En première année de master, les EC assurent les enseignements liés aux activités du laboratoire : physique nucléaire et des particules, interaction particule-matière, physique numérique et projets expérimentaux dans les mentions « Physique et Applications » (PA) et « Sciences De l’Ingénieur » (SDI) du master « sciences et technologies » de l’UPMC, et dans la mention « Physique Fondamentale et Sciences pour l’Ingénieur » (PFSI) du master « Sciences, Technologie et Santé » de Paris-Diderot. En ce qui concerne la deuxième année de master, le laboratoire est impliqué dans quatre spécialités et est un lieu d’accueil pour certains de leurs enseignements. Des personnels du LPNHE enseignent dans chacune de ces spécialités et pour certaines, elles sont même sous la responsabilité d’enseignants chercheurs du laboratoire. Ces spécialités de M2 sont NPAC (Noyau, Particules, Astroparticules et Cosmologie) d’où sont issus de nombreux doctorants du laboratoire et dont la coresponsabilité est assurée par trois EC du LPNHE (deux pour SU et un pour Paris-Diderot), CMI (Capteurs, Mesures et Instrumentation) dont la co-responsabilité est assurée par professeur de SU, IN (ingénierie nucléaire à l’UPMC) et IPE (Ingénierie de Physique des Energies à l’Université Denis Diderot).

En ce qui concerne le doctorat, plusieurs EC du laboratoire siègent dans les conseils de différentes écoles doctorales (ED), permettant de recruter, de former et de financer des doctorants. Le LPNHE est rattaché aux ED « Particules, Noyaux, Cosmos » (ED 517), « La physique de la particule à la matière complexes » (ED 389), « Astronomie et Astrophysique d’Île de France » (ED 127) et « Physique de la région parisienne » (ED 107). La direction de l’ED 517 est assurée par un EC du laboratoire et la responsabilité de l’ED pour l’UPMC est assurée par un autre EC du LPNHE.

Les thèses

Les thèses au LPNHE


Les doctorants du laboratoire en juin 2012.

En 2010 et 2011, le laboratoire a accueilli chaque année une dizaine
de nouveaux étudiants en thèse. Le LPNHE s’investit particulièrement
dans l’accueil des doctorants en agissant à trois niveaux : la visibilité
du laboratoire pour les étudiants en recherche de thèse, l’accueil des
doctorants et enfin leur suivi durant la thèse.

La visibilité du laboratoire auprès des étudiants

Plusieurs actions sont menées parallèlement afin de faire connaître
le laboratoire auprès des étudiants en Master de physique fondamentale. Dans les universités tutelles du laboratoire, Sorbonne Université (SU) et l’Université Paris-Diderot (UPD), les enseignants chercheurs interviennent dans les L3, M1 et M2. Ils y enseignent la relativité, la physique subatomique, la physique des particules, des astroparticules et l’instrumentation.
Ils organisent aussi des visites du LPNHE pour leurs étudiants et les
incitent à y faire des stages.

Comme le montre la figure ci-dessous, les formations d’origine des doctorants sont bien réparties entre les M2 de la région parisienne (citons entre autres NPAC : Noyaux, Particules, Astroparticules et Cosmologie et AAIS : Astronomie, Astrophysique et Ingénierie, les M2 de province et enfin les formations étrangères. Nombre d’enseignant-chercheurs du laboratoire interviennent dans le M2 NPAC et 3 d’entre eux en sont responsables pour l’UPMC et l’UDD. De ce fait, la part des doctorants venant de ce M2 est importante. Par ailleurs, le laboratoire jouit d’une bonne visibilité à l’international grâce à des coopérations avec la Chine, le Venezuela et l’Italie. Les collaborations internationales dans lesquelles travaillent les chercheurs contribuent sans doute aussi à cet état de fait. La figure ci-dessous montre ainsi que de nombreuses nationalités sont représentées parmi les doctorants du LPNHE. Entre 2006 et 2011, sur 42 étudiants arrivés au laboratoire, 21, soit la moitié, viennent de pays étrangers.


Les M2 d’origine des doctorants.


Entre 2007 et 2012, sur 50 doctorants, 23 sont de nationalité étrangère.

Les financements des doctorants

Les financements des doctorants sont assez diversifiés même si
les bourses du ministère venant des Écoles Doctorales 517 et 389
sont encore prépondérantes et représentent un peu plus de la moitié
des financements. L’autre source majeure de financement vient de
programmes internationaux. On peut notamment citer le Laboratoire
Franco-chinois de physique des particules (FCPPL) qui permet à des
étudiants chinois de réaliser leur doctorat en France (via différents
systèmes de financements), les bourses « Fundayachuchoambassade
de France » pour accueillir des étudiants vénézuéliens ou encore le programme de cotutelle avec l’Italie, « International Doctorate on AstroParticle Physics » (IDAPP). Enfin, des programmes locaux (BDI, bourse région Ile de France, programme émergence UPMC, labex) permettent également d’accueillir des doctorants. À cet égard, ces programmes ont largement contribué à financer des étudiants en 2011 et 2012.

L’accueil des doctorants

Chaque année, une journée spécifique dédiée à l’accueil des étudiants a lieu un vendredi de novembre. Vu le succès obtenu, cette journée a été étendue à toutes les personnes arrivant au laboratoire
pour une durée supérieure à 6 mois. Les entrants de l’année sont reçus par le directeur qui leur présente le laboratoire. Durant la réunion interne hebdomadaire du LPNHE, ils se présentent à l’ensemble du personnel du LPNHE l’après-midi étant consacré à des visites des différents services.

Le suivi des doctorants

Afin d’assurer aux doctorants un suivi de thèse de qualité, un système
de parrainage a été mis en place au LPNHE. À son arrivée, chaque doctorant choisit un parrain parmi une liste préalablement définie de
chercheurs permanents volontaires pour assurer ce rôle.
Le doctorant et son parrain ne doivent pas appartenir à la
même équipe de recherche. Ils se rencontrent de façon régulière
plusieurs fois par an. Sans enlever ses prérogatives au directeur de
thèse, le parrain veille au bon déroulement de ces trois années.

Une autre façon d’assurer le suivi des doctorants est la mise en place d’un espace web dédié, contenant des informations sur leur thèse (sujet, directeur, année de soutenance, manuscrit téléchargeable…) et sur leur situation après la thèse. Ceci constitue les bases d’un réseau d’anciens doctorants du laboratoire susceptible d’apporter une aide à l’insertion professionnelle après la thèse.
Cet espace web sert aussi à exposer les sujets de thèse, à proposer des liens vers les sites utiles pour les doctorants. Il peut aussi servir à
des étudiants de M2 en recherche de thèse qui peuvent par ce biais
contacter des doctorants pour avoir des renseignements sur leurs
éventuelles futures équipes de recherche.

Depuis 2011, les doctorants du LPNHE ont un représentant au
conseil de laboratoire. Ils peuvent suivre une école d’été et assister
à une conférence au cours de leur thèse. Ils sont aussi encouragés à
exposer leurs travaux aux Journées Jeunes Chercheurs de la SFP ainsi
qu’en réunion interne du laboratoire.

Voir aussi les pages suivantes :

Les stages

Les stages au LPNHE

Les stages en laboratoire constituent à l’heure actuelle une partie intégrante de la plupart des formations de Licence, de Master et d’écoles d’ingénieurs. Bien intégré dans la vie universitaire, le laboratoire s’investit pleinement dans cette mission.

Ils sont issus de formations diverses : étudiants en Licence (principalement en niveau L3), Master (M1 comme M2) mais aussi écoles d’ingénieurs et formations professionnalisantes.

Les thématiques des stages sont équilibrés entre les équipes : tous les projets accueillent des stagiaires chaque année et le ratio de stagiaires par permanents (enseignant-chercheurs ou chercheurs) est d’environ un par an.

Voir aussi :

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